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Dossier Marocains au Brésil : Rabie Marjane

marocains au Brésil
Ecrit par Couleurs Maroc

Rendez-vous nous est donné au Caesar Park, l’hôtel 5 étoiles by Sofitel pour lequel il travaille depuis 9 ans, précisément au 23e étage sur le rooftop qui embrasse à 180° l’immense grève d’Ipanema. Dans ce décor de carte postale, le plus brésilien des Marocains de Fès nous accorde quelques instants avant d’aller, comme chaque jour à l’heure de la pause déjeuner, prendre ses quartiers de plage…

Si tu vas à Rio…

« Nous aurions aussi bien pu nous rencontrer à Tokyo, Montréal ou ailleurs. Mais le destin a voulu que ce soit ici, dans ce petit paradis qu’est Ipanema. Car si je vis à Rio de Janeiro, c’est au hasard que je le dois, à cette heureuse rencontre sur Internet avec celle qui est aujourd’hui mon épouse. » La belle histoire débute en 2004, sur un écran d’ordinateur. L’idylle virtuelle de Rabie le Fassi et de Camila la Carioca dure ainsi trois ans, le temps pour lui de terminer son cursus de Lettres modernes à la faculté Sidi Mohammed Ben Abdellah, pour elle d’aller au terme de ses études vétérinaires à Rio. N’en pouvant plus, elle le convainc en 2007 de la rejoindre de l’autre côté de l’Atlantique. Ni une ni deux, fraîchement diplômé, il s’envole pour l’aventure… La suite ne le décevra pas. Le coup de foudre est triple : pour sa compagne avant tout, bien réelle cette fois, pour Rio bien sûr, à laquelle il voue un même amour immodéré, pour la langue aussi, qu’il maîtrise comme quatre autres à la perfection et sans accent aucun, à tel point qu’il passe pour un Brésilien de souche. Après son premier job – six mois dans le restaurant arabe Bagdad, à Copacabana – le voici embauché au Caesar Park, d’abord en tant que majordome et concierge privés pour les VIP, depuis peu comme Guest Experience Manager. « Une fonction privilégiée où je peux cultiver mon goût pour le relationnel. » Et d’ajouter sans transition : « Malgré d’énormes disparités sociales, le sens de l’hospitalité, la qualité de vie et des rapports humains, l’ouverture d’esprit, la curiosité, la fantaisie, le goût de la fête et la joie de vivre des Brésiliens sont peut-être des clichés, mais des clichés d’une extraordinaire réalité ! » Sa médina de Fès, il la retrouve un peu dans la silhouette des favelas étagées à flanc de colline. Son Maroc, où Camila et lui se sont offert un grand mariage traditionnel, il y retourne régulièrement. Cette année, ce sera après les Jeux Paralympiques. Un voyage qu’il est heureux de pouvoir faire désormais avec la Royal Air Maroc, en vol direct Rio-Casablanca.

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